China Town

                                                

Heureusement que China Town existe.

Nos amis du Canada, de Russie, de la Suède, ou autre Finlande riront peut être.

En tout cas, par les temépratures actuelles de 24° environ, je parle en Fahreneit bien sûr, soit de -15° dans notre système, je dois dire que les extrémités corporelles souffrent.

Tout ça pour dire que les doigts et les mains ne résistent pas aux engelures et pas moyen, jusqu'à présent, de trouver ces pommades idéales que nos amis norvégiens (ces fameux irréductibles qui résistent encore et toujours à l'entrée dans l'UE) ont inventé.

Dans ce pays, on trouve des GNC, des magasins où l'on peut se procurer toutes sortes de vitamines en gellules, et des granulés dans des gros bidons en plastique (avec en couverture des muscles monstrueux) pour faire gonfler les pecs et rétrécir les noisettes; enfin, ça n'est pas dit sur les emballages mais on dit quand même que l'abus de consommation peut nuire à la fécondité.

Heureusement que NYC a crée China Town. On y trouve la meilleure médecine du monde dont la fameuse pommade norvégienne, une des rares thérapies dont les inscriptions de l'emballage sont restées en anglais. J'imagine qu'on peut guérir tous les maux grâce aux décoctions vendues ici, mais tout est en langue de Confucius.

Néanmoins, on trouve bien sûr du ginseng, des plantes, des champignons (les hallucinogènes sont à Greenwich Village), des hippocampes séchés, des pattes de canard frites...

La sea food est très développée sur China Town, ce qui change du royaume de la viande (boneless ou non) des supermarchés. Lorsque les poissons ne sont pas dans le fond de l'aquarium et n'ont pas la vessie natatoire en mauvaise forme , ils frétillent encore sur l'étalage et sont appétissants.

Pour le reste, China NYC se prépare à fêter le nouvel an, qui je vous le rappelle, arrive la semaine prochaine.